L’éco-tourisme a contribué au développement du Costa Rica. Cependant, certains espèces comme le jaguar, le signe hurleur ou encore le paresseux sont en train de perdre du terrain. Il y a un peu plus d’un an, une compétition de surf a été organisée à la pointe sud du Costa Rica. Ceci a rassemblé des milliers de surfeurs venus du monde entier.
Certes, le tourisme s’est fortement développé dans la petite ville située de Puerto Viejo de Talamanca. Avant que les surfeurs n’envahissent les lieux, c’était un petit village assez tranquille où vivant la communauté de la tribu indigène Bribri.
Les touristes sont en train d’affluer
Aujourd’hui, de plus en plus de surfeurs débarquent en tongs, prêts à s’imprégner de l’ambiance de la jungle. Même s’ils ne veulent pas détruire l’environnement, leur quête d’une nouvelle mode de vie a un impact sur la nature. Le responsable de la sauvegarde des plages sauvages de Playa Cocles et de Playa Chiquita est vraiment inquiet de l’évolution de la situation.
Un développement économique est constaté au détriment de l’environnement. S’il n’y a eu que 2 000 habitants dans ce petit village, désormais, ils sont plus de 4 000, après l’arrivée des touristes.
Le tourisme, un levier économique pour le pays
Le gouvernement du Costa Rica a affirmé que 600 000 emplois dans le pays dépendent directement ou indirectement du tourisme. L’année dernière, le pays a reçu 2,6 millions de touristes étrangers, soit environ la moitié de la population du pays. La majorité des visiteurs viennent des États-Unis, du Canada, de l’Europe et du Nicaragua.
Le Costa Rica a utilisé l’éco-tourisme comme un outil de développement. Il y a une différence entre l’éco-tourisme et le tourisme axé sur la nature. En effet, la plupart des voyageurs ont tendance à confondre les deux. L’éco-tourisme est un concept qui vise à préserver les environnements naturels que les voyageurs visitent.