Voyager à Madagascar, c’est se rappeler à quel point on est petits par rapport à notre point bleu pâle d’une planète, voire à sa quatrième plus grande île. Les temps de déplacement à Madagascar sont souvent comptés en jour. Lorsque vous préparez votre voyage dans ce pays à signaler la conservation à Madagascar, on se dit souvent que rien n’a été fait.

Il faut en général des jours pour visiter une partie de Madagascar. Pour se rendre à un autre endroit pour découvrir une espèce de canards considérés en voie de disparition, il a fallu une journée entière pour atteindre cette zone. La distance n’était seulement que de 25 km.

Des investissements énormes

Madagascar a reçu plus de 700 millions de dollars de fonds internationaux pour la conservation de ses richesses naturelles depuis 1990, répartis dans plus de 500 projets visant à protéger la biodiversité singulière du pays : environ 80 % de la flore et de la faune de Madagascar ne se trouvent nulle part ailleurs.

Ci-dessous une vidéo relatant ces faits :

Aujourd’hui, de nombreux défenseurs de l’environnement réévaluent ces dépenses à la suite du coup d’Etat de 2009 qui a envoyé Madagascar dans une crise politique prolongée et conduit à une réduction importante du financement de la conservation.

A quoi ressemble un travail de conservation efficace ?

La faune ultradiversifiée de Madagascar, l’extrême pauvreté, l’instabilité politique et la vulnérabilité à la sécheresse et au changement climatique en font une sorte d’autocuiser pour les travaux de conservation.

La majeure partie des fonds consacrés à la conservation a été acheminée par le biais du plan d’action national pour l’environnement. Toutefois, ces investissements n’ont malheureusement pas encore portés leur fruit avec encore la destruction des faunes et flores du pays.

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